Private Equity

L’investissement en private equity demeure souvent méconnu, mais constitue un excellent levier de diversification pour les investisseurs. Cet article offre une vue d’ensemble simple et pratique sur cette catégorie d’investissement, soulignant ses différentes phases et les types d’entreprises visées.

1. Private Equity : Financer la croissance des PME et ETI

Le private equity vise principalement les PME et ETI non cotées, offrant un potentiel de croissance significatif en échange d’une liquidité relativement faible. Les investissements dans le capital risque soutiennent les start-ups, tandis que le capital développement cible des entreprises plus matures cherchant à financer leur expansion. Le capital retournement intervient dans des entreprises en difficultés, tandis que le capital transmission concerne l’acquisition de sociétés, souvent à travers des montages tels que les LBO.

2. Dette Privée : Financer les entreprises par des Obligations Privées

L’investissement en dette privée implique le financement des dettes de sociétés non cotées par l’acquisition d’obligations privées. Cette approche offre des flux de revenus stables en échange d’une exposition au risque de non remboursement.

3. Investissements en Infrastructures : Soutenir le futur avec stabilité

Investir dans les infrastructures permet de financer des projets tels que les transports et l’énergie. Cette catégorie d’actifs offre des revenus stables, souvent soutenus par des contrats à long terme, apportant stabilité et résistance aux fluctuations du marché.

Comment accéder à ces investissements ?

L’accès à ces catégories d’investissement peut se faire de différentes manières :

  • Investissement en direct : Les investisseurs peuvent directement prendre une participation dans une entreprise, souvent facilité par des réseaux de « Business Angels » composés d’individus expérimentés.
  • Fonds d’Investissement : Les FCPR (Fonds Commun de Placement à Risque) permettent l’investissement dans une diversité d’entreprises non cotées, offrant diversification et accessibilité à un public plus large que l’investissement en direct.

Fiscalité Avantageuse : Un atout non négligeable

L’État encourage l’investissement dans ces entreprises en offrant des avantages fiscaux. Les FCPR bénéficient d’une exonération d’imposition sur les plus-values si le produit est conservé pendant au moins 5 ans. Les prélèvements sociaux de 17,2% s’appliquent néanmoins sur les plus-values.

Conclusion : Accompagnement professionnel recommandé

Investir dans le private equity, la dette privée et les infrastructures peut être judicieux pour diversifier un portefeuille. Toutefois, il est recommandé de s’entourer de professionnels pour guider dans le choix du gestionnaire et comprendre les risques inhérents à chaque produit. Nicolas Dadoun, associé gérant chez Must Finance, souligne l’importance de l’accompagnement professionnel dans ce type d’investissement à risque.

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